top of page

Dernière mise à jour : 5 juil. 2022

Post publié le 17 Octobre 2020



Comme l’immense majorité d’entre vous, j’ai été choquée puis sidérée par l’acte barbare ( une décapitation : le mot doit être prononcé ) commis à l’endroit d’un homme, Samuel Paty, mais aussi d’une figure de notre République, un héraut, pour ne pas dire un Héros de la République

Je suis fille d’une institutrice qui a toujours eu la République et ses valeurs chevillées au corps.

J’ai été enseignante moi-même pendant près de 15 ans, avec une seule motivation


: permettre à mes étudiants de s’émanciper et de devenir des citoyens libres.

Aujourd’hui, je pense à tous les enseignants, à tous les Samuel Paty de notre pays, et souhaite leur redire mon admiration, ma solidarité et mon soutien inconditionnel. Comme l’a dit le Président de la République Emmanuel Macron: nous devons faire bloc, ils ne passeront pas

Nous, c’est l’immense majorité des Français, attachés à la République qui garantit à chacun, également et dans la fraternité, le bien le plus précieux : la liberté

Nous, c’est l’immense majorité des Français qui forment ensemble une seule et unique communauté nationale, forgée dans notre déclaration des droits de l’Homme, dans notre école républicaine et dans tous ces combats qui nous rendent fiers d’être républicains: l’abolition de la peine de mort, la laïcité, l’égalité femmes/hommes...

Nous, c’est l’immense majorité des Français qui savent ce qu’ils doivent au dévouement et au courage de ceux qui incarnent et défendent la République au quotidien : enseignants, policiers, magistrats, gendarmes, élus et l’ensemble des agents publics

Eux, c’est une poignée de fanatiques, les bras armés de l’islamisme radical qui a déclaré la guerre à la République mais aussi à la société Française et ses valeurs de liberté et de progrès.

Hier, le Président a eu des mots clairs et forts; dans les prochaines semaines Le gouvernement avec Gerald Darmanin, Jean-Michel Blanquer, Eric Dupond-Moretti et la majorité dont je suis, agiront concrètement avec plusieurs lois : pour renforcer la sécurité et pour lutter contre le séparatisme et notamment l’islamisme radical.

En tant que députée je serai mobilisée et engagée avec force, à l’assemblée et sur le terrain. Mais le plus important, au delà de la réponse législative, est la réponse individuelle et collective : chacun et tous ensemble, nous devons donner corps et force à ce réveil républicain

Soyons fiers, soyons libres

C’est un immense effort qu’il faut aujourd’hui produire pour être Républicains. Alors Au travail. faisons bloc.

Dernière mise à jour : 5 juil. 2022


Tribune parue dans le Journal l'Opinion le 16 septembre 2020


Par Valérie Petit est enseignant-chercheur, députée du Nord ; Karine Charbonnier, dirigeante d’entreprise, vice-présidente de la région Hauts

-de-France ; Frédérique Seels, entrepreneuse, ancienne vice-présidente de la Métropole Européenne de Lille ; Julien Dive, chef de projet industrie, député de l’Aisne.


Parce que nous voulons hisser haut l’écologie dans les Hauts-de-France et donner à notre région un nouvel élan en matière de transition écologique, nous ajoutons aujourd’hui une nouvelle couleur à la palette de l’écologie régionale : le turquoise.

La couleur turquoise se fabrique déjà dans les Hauts-de-France, avec le bleu ocre de la baie de Somme et le vert acidulé des raisins du pays de l’Omois, le bleu opalin des deux caps et le vert tige du bocage de la Thiérache, avec les bleus méditerranéens du jardin Mosaïc et le vert tendre des prairies du Boulonnais, avec le gris bleu du ciel lillois et le vert profond de la forêt de Mormal.


Mais le turquoise, c’est aussi une nouvelle approche de l’écologie : plutôt que de mélanger du rouge ou du rose au vert de l’écologie, nous lui ajoutons aujourd’hui un peu de bleu, celui de la planète bleue, notre bien commun, celui de l’Europe, notre horizon de destin, et celui de la République, notre enracinement quotidien. Une nouvelle couleur pour symboliser une écologie de libertés, de territoires et de responsabilités. Une écologie d’innovation technologique, d’imagination citoyenne et de responsabilité économique, une écologie positive et populaire qui commencerait ici, dans notre région des Hauts-de-France.

Nous ne voulons plus perdre de temps à nous disputer les 50 nuances de verts, nous voulons accélérer, vite et bien et avec tous, en nous focalisant sur les solutions pour notre territoire et les bénéfices pour ses habitants. Car si la France ne peut plus attendre pour accélérer la transition écologique, notre région le peut moins encore. Comme d’autres, les Hauts-de-France portent les plaies de l’oubli de la nature et de la croyance dans ses ressources inépuisables. Un air pollué, des paysages abîmés, des villes bétonnées, des nappes phréatiques asséchées, des friches abandonnées, un littoral qui recule, une faune toujours plus menacée et la santé et la qualité de vie de ses habitants qui se détériorent.

Depuis des siècles, l’homme et son environnement s’abîment mutuellement : nous voyons nos enfants souffrir d’asthme avec la pollution de l’air, nous voyons nos maisons qui se fissurent à cause des épisodes de sécheresse, nous voyons nos voisins malades de l’exposition aux produits polluants et tandis que le confinement nous a privés du dehors, plus que jamais, nous voulons voir revenir la nature dans nos villes et préserver notre patrimoine naturel régional.


Pour autant, il n’y a pas de fatalité. De notre passé, nous, habitants des Hauts-de-France avons hérité le goût du travail, l’inventivité, l’ouverture aux autres. Des qualités humaines qui sont notre premier patrimoine régional et notre appui pour nous lancer dans l’avenir avec confiance et fierté. Ensemble, nous pouvons relever les deux grands défis que nous imposent le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité.

« L’écologie que nous portons n’est pas qu’une écologie de solutions, c’est aussi une écologie de bénéfices. »

Le premier défi est celui de la santé environnementale, de notre qualité de vie et de paysages dans les Hauts-de-France. La préservation de la biodiversité et l’adaptation au changement climatique doivent nous permettre de mieux respirer, de mieux manger et de mieux habiter au quotidien. L’écologie que nous portons n’est pas qu’une écologie de solutions, c’est aussi une écologie de bénéfices.

D’abord, un bénéfice pour la santé en faisant de la santé environnementale une priorité régionale : en décarbonant plus vite le territoire par la rénovation énergétique des bâtiments, en développant les solutions basées sur la nature, les technologies vertes et numériques, pour dépolluer notre cadre de vie, en soutenant une agriculture durable et locale pour préserver et développer une alimentation de qualité.


Ensuite, un bénéfice pour le pouvoir d’achat en plaçant au cœur de la transition écologique le souci de la consommation durable et locale et en accélérant le développement de l’économie circulaire qui fait rimer écologie avec économies. Enfin, un bénéfice pour le vivre ensemble et la démocratie du quotidien : en associant plus largement les citoyens aux choix politiques qui engagent le climat et la biodiversité, en soutenant l’écocitoyenneté dès le plus jeune âge et en permettant à chacun d’investir et de s’investir dans l’économie turquoise régionale.

« 100 jours et 10 propositions ambitieuses pour faire de notre Région, la première région turquoise de France : c’est le défi que nous lançons aux citoyens, acteurs économiques, associatifs et politiques des Hauts-de-France. »

Le second défi est celui de la relance et de la réinvention de notre économie régionale. La transition écologique et solidaire n’est pas une contrainte, c’est une opportunité qu’il nous faut saisir pour questionner et réinventer nos modes de production, une opportunité pour booster la croissance économique et la création d’emplois plus durables dans notre région. Tandis que notre pays connaît l’une des plus graves crises économiques de son histoire, qui s’ajoute à la crise climatique, la relance économique ne peut se faire à l’identique. Notre région est déjà terre d’expérimentation de la troisième révolution industrielle Rev3, forêt d’initiatives citoyennes, associatives et entrepreneuriales responsables, sur l’économie circulaire, le zéro déchet, la gestion et le stockage de l’énergie.

Elle a déjà commencé à fédérer les acteurs économiques et scientifiques avec le pôle de compétitivité sur l’économie circulaire et le world forum de l’économie responsable. Forts de ces avancées, nous portons une ambition plus grande, plus large, appuyée sur l’innovation économique, financière et réglementaire. Il nous faut accélérer pour transformer la région en un écosystème attractif et porteur pour que les entreprises et les investisseurs fassent massivement avec nous le pari d’un nouveau modèle de croissance. Parce qu’elles modèlent cet écosystème, les politiques régionales en matière de transports, de tourisme, d’agriculture, de recherche, d’économie, de formation et de fiscalité doivent opérer une inversion de leurs modèles d’action en plaçant le climat et la biodiversité, non pas en annexe, mais au cœur de leur réinvention.


100 jours et 10 propositions ambitieuses pour faire de notre région, la première région turquoise de France : c’est le défi que nous lançons aux citoyens, acteurs économiques, associatifs et politiques des Hauts-de-France, qui veulent, comme nous, accélérer le mouvement ! Nous les invitons à partager et discuter leurs propositions sur la plateforme participative « Région Turquoise » lancée ce jeudi. Car si l’adaptation au changement climatique est un combat global, celui-ci se gagne sur le terrain et au quotidien.

La planète est notre bien commun, mais notre région est notre bien quotidien, notre espace d’engagement utile et de qualité de vie. Dans 6 mois se dérouleront les élections régionales, elles seront l’occasion de décider de l’avenir de notre région et de la couleur que nous voulons lui donner. Les propositions issues de la consultation en ligne et des ateliers seront présentées à l’ensemble des candidats aux élections régionales le 6 janvier 2021, tandis que la France deviendra pour quelques jours la capitale mondiale de la Nature. Ensemble, nous pouvons démontrer que notre région est pleine de ressources et d’imagination pour inventer son futur.

Soyons audacieux, soyons engagés, soyons utiles à notre territoire : soyons Turquoise !


Dernière mise à jour : 5 juil. 2022

Tribune parue dans le Journal l'Opinion le 26 juin 2020

S’attendant à ce que la Macronie soit secouée par les victoires écologistes dimanche soir au second tour des municipales, la députée du Nord demande à ses collègues de la majorité d’« oser prononcer des mots tabous » pour bâtir une « ​écologie libérale » C’est un fait et un paradoxe de notre majorité : alors même qu’elle compte nombre de députés écologistes et des ministres engagés, elle ne sait pas convaincre les Français de ses convictions, de sa vision et de son action en matière d’écologie. Pourtant celles-ci existent bel et bien, mais encore faut-il les assumer pour les formuler.

Ce dimanche soir, nous aurons le choix de continuer à nous lamenter de cet état de fait, face aux probables bons scores d’EELV, ou de nous réveiller et de saisir l’opportunité de la reconstruction écologique que le président de la République appelle de ses vœux. Nous réveiller pour faire montre d’audace et faire, non pas de l’écologie politique, mais une politique de l’écologie et, avec elle, des politiques publiques au service de l’écologie. Pour cela, il nous faut assumer de prononcer quelques mots tabous, afin de nous donner une vision, des principes d’actions et quelques propositions fortes pour construire l’écologie d’après.

Liberté, c’est le premier mot tabou. Oui, l’écologie peut-être libérale ! Il est temps d’assumer fièrement et positivement l’écologie de libertés que nous portons : une écologie pragmatique, libérée des idéologies ; une écologie émancipatrice qui mise sur la capacité des individus et des territoires à s’organiser et agir librement pour la sauvegarde de notre planète, la préservation de la biodiversité et le développement durable de nos sociétés. Une écologie de libertés, défenseuse et productrice de droits pour l’Homme et la planète et qui associe transition écologique et démocratique pour revitaliser notre modèle de démocratie libérale toujours plus menacé dans le monde. Une écologie qui refuse une approche étatisée et planificatrice, qui infantilise et dépossède les acteurs citoyens, économiques et associatifs de leur pouvoir et qui préfère miser sur leur empowerment et leur capacité à imaginer et faire ensemble.

Marché, c’est le deuxième mot tabou. Oui, le marché peut servir la reconstruction écologique. La mise en place d’un vrai marché carbone à l’échelle de l’UE est le combat premier, comme l’a rappelé le commissaire européen Thierry Breton, avec notamment l’instauration d’une taxe carbone aux frontières et un prix du carbone suffisamment élevé. C’est un combat écologique et c’est un combat de souveraineté et de compétitivité, qui donnera à l’Europe une fiscalité propre en même temps qu’un horizon de destin : devenir l’espace de la nouvelle croissance économique verte. Le marché est aussi une solution au niveau des régions et des territoires où il nous faut trouver des mécanismes d’accélération de la transformation des modèles économiques des entreprises, tout en donnant suffisamment de libertés aux acteurs pour imaginer les meilleures solutions.


Capitalisme, c’est le troisième mot tabou. Oui, le capitalisme peut être vertueux, à condition qu’on le lui explique fermement et qu’on lui répète souvent. Et c’est ici que l’Etat doit jouer tous ses rôles. Son rôle de régulateur d’abord, au niveau européen pour réorienter l’argent des acteurs de la finance vers l’investissement dans l’économie réelle, durable et européenne. Son rôle de stratège et d’actionnaire ensuite, en étant exemplaire et exigeant lorsqu’il entre au capital des entreprises françaises, et en soutenant un capitalisme d’Etat qui soit à la fois entrepreneurial, responsable et stratégique. Son rôle de financeur enfin : nous avons besoin d’argent, de beaucoup d’argent, pour reconstruire la France, et la dépense budgétaire ne suffira pas. Il nous faut travailler à inventer de nouveaux instruments de financement qui associent acteurs publics, privés et citoyens.


Une fois ces trois mots tabous prononcés et assumés, il nous faudra nous donner trois points d’appuis.


Premièrement, une doctrine (encore un mot tabou !) : il nous faut préciser notre vision de l’écologie. J’ai parlé d’écologie turquoise pour qualifier une écologie de libertés, positive, pragmatique. Il nous faut désormais préciser cette doctrine et surtout lui offrir des symboles : le marché carbone européen en est un, il nous en faut d’autres.

Deuxièmement, des principes d’action. L’imagination des citoyens, la responsabilité des entreprises, l’innovation scientifique et technologique, les savoir-faire des territoires et la volonté des politiques, ce sont cinq acteurs, cinq principes d’action avec lesquels nous devons fabriquer les coalitions qui, au plus près du quotidien des Français mais aussi au plus haut des négoc

iations européennes, défendront et transformeront notre vision en actions. Cet art de la coalition est dans l’ADN du macronisme, exprimons-le plus que jamais.

Le troisième point d’appui, ce sont des mesures fortes aux effets structurels. Avec le groupe Agir ensemble, au sein de la majorité, j’en propose trois, qui démontrent qu’il est possible de faire réussir l’écologie et l’économie ensemble :

- d’abord une vision ambitieuse, avec un New Deal Vert en France, pour un montant de 2000 milliards d’investissement sur vingt ans. Ce new deal est le cadre temporel et financier de l’action mais il est surtout le lieu de l’expression, par le président de la République, d’une vision ambitieuse et, disons-le, océanique de l’écologie. Il n’est pas seulement une stratégie qui décrit ce que nous ferons concrètement pour lutter contre le réchauffement ou préserver la biodiversité, mais une vision du rôle et de la place de l’écologie dans notre société, et la démonstration du supplément d’âme, de richesses et de liens que celle-ci nous apportera.

- ensuite, des moyens financiers pour soutenir la reconstruction, avec la création d’un fonds souverain citoyen qui associera fonds publics, privés et souscription citoyenne pour investir dans les entreprises du territoire qui font le pari de changer leurs modèles économiques pour produire plus vert, plus local, et plus social. L’enjeu ici est à la fois de soutenir les capitaux propres de nos entreprises pour assurer la relance verte, mais aussi d’étendre la participation et l’intéressement à la création de richesse à TOUS les Français, et non aux seuls salariés : demain, chacun, pourra investir dans la relance verte, et chacun sera intéressé à sa réussite.

- enfin, sur les territoires, de véritables marchés verts pour transformer l’économie et l’emploi locaux. Ces marchés rempliraient deux fonctions : la première fonction serait la décarbonation et le verdissement du territoire via un mécanisme de marché vert (en plus du carbone, les acteurs publics et privés pourraient y échanger des quotas de biodiversité pour lutter contre l’artificialisation des sols et pour renaturer). La deuxième fonction serait le fléchage de l’investissement vers les acteurs de la transformation économique et écologique du territoire, en donnant y compris au citoyen un dispositif de « porte-monnaie vert » lui permettant de décider de l’affectation de son épargne ou de sa consommation.

Nous avons une vision, une méthode et des propositions fortes pour la reconstruction écologique : alors plutôt que de nous lamenter ce dimanche, préparons notre travail dès lundi !

Accueil: Blog2

Formulaire d'abonnement

Merci pour votre envoi !

Accueil: S'abonner

CONTACT

Marcq en Baroeul / Lille /Tourcoing / Bondues / Mouvaux

VP_edited_edited.jpg
Accueil: Contact
bottom of page